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Choc entre deux métros à Tunis : la Transtu s’explique, mais le flou persiste

Par Imen Nouira

La Société des transports de Tunis (STT), communément appelée Transtu, a publié, lundi 20 octobre 2025, en début d’après-midi, un communiqué officiel revenant sur la collision survenue plus tôt dans la journée entre deux rames de métro à Tunis, au niveau de la zone de Meftah Saadallah.

Ce communiqué intervient plusieurs heures après l’accident, alors que les réseaux sociaux ont été rapidement inondés de photos et de témoignages montrant des passagers blessés et paniqués et des dégâts matériels visibles.

Selon la version officielle de la Transtu, l’incident s’est produit vers 11h30, lorsqu’une rame de la ligne 3 est venue heurter par l’arrière celle de la ligne 5, les deux circulant sur le même itinéraire. La société évoque des blessures légères parmi les voyageurs, principalement des cas de panique, ainsi qu’une blessure chez un agent du dispositif de sécurité interne.

Les personnes touchées ont été transportées en urgence vers les hôpitaux les plus proches pour y recevoir les soins nécessaires et une prise en charge psychologique.

Un comité d’enquête relevant du ministère des Transports, comprenant des membres du bureau d’investigation, s’est rendu sur les lieux afin de déterminer les causes exactes de l’accident.

Pour l’heure, aucun bilan chiffré précis n’a été communiqué, et la Transtu n’a fourni aucun détail supplémentaire sur les circonstances techniques de la collision. En attendant la reprise normale du trafic, la société indique avoir mobilisé des bus pour assurer le transport des voyageurs sur les lignes concernées.

I.N.

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Commentaire

  1. HatemC

    20 octobre 2025 | 19h02

    Ce genre d’accident ne devrait pas se produire dans un réseau urbain moderne, surtout pour un métro ou tramway à itinéraires fixes et contrôlés.

    La Transtu dispose bien d’un poste de commande centralisé, chargé de réguler en temps réel la circulation des rames, de contrôler la signalisation et d’éviter précisément ce type de collision.

    Mais en pratique, ce centre est souvent obsolète, avec des équipements analogiques ou semi-automatisés datant des années 1980-1990, certaines lignes ne sont pas entièrement télésurveillées, la communication entre conducteurs et le centre peut-être lente ou interrompue, surtout en cas de surcharge réseau ou de panne radio.

    Cet accident montre, la vétusté du réseau de Tunis (infrastructures vieilles de 40 ans), la mauvaise gestion des priorités d’investissement, et un manque de culture de sécurité et de transparence dans les entreprises publiques tunisiennes…. C’est ahurissant ce pays part à vau l’eau