Ils ont été condamnés, diffamés, traînés dans la boue d’un procès interminable.
Mais ce samedi 25 octobre, autour d’une table ensoleillée, Ayachi Hammami, Lazhar Akremi et Chayma Issa ont souri à la vie — un sourire large, franc, irréductible.
Leur photo, prise ce matin, dit tout : le régime a pu les frapper, il n’a pas réussi à les atteindre.
On y voit trois visages lumineux, trois êtres que l’injustice n’a pas brisés. Derrière les verres d’eau, les plats partagés et la lumière du matin, il y a autre chose : la liberté intérieure, celle qu’aucun décret, aucune condamnation, aucune cellule ne peut confisquer.
L’échec du pouvoir à éteindre la joie
Ces sourires ne relèvent pas de l’insouciance, ils relèvent du courage.
Celui de continuer à rire dans un pays où l’on tente d’étouffer la parole, de punir la pensée, d’intimider les consciences.
Ils montrent que la peur a changé de camp, que la dignité a encore des visages, et que le désespoir, décidément, n’est pas tunisien.
Autour de cette table, il n’y a pas de résignation, il y a la promesse silencieuse d’un retour.
Et tant qu’il restera dans ce pays des hommes et des femmes capables de sourire après tout ce qu’ils ont vécu,
la Tunisie aura encore une chance de se regarder dans le miroir sans rougir.
M.B.











Commentaire
tounsi.jalel
mais personne ne les a empêché de sourire , de s’attabler ensemble ! la preuve est sur leur photo , et que regime n’a pas reussi à les atteindre ( ceci est du HIHON -MANIA ) ridicule , inutile et laab dhirri , comportement D’AVOCATS à zouze dourou .