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Hôpital du Roi Salman : visite des députés, mais aucun chantier en vue à Kairouan

Un groupe de députés du troisième district (Siliana, Sousse, Kasserine, Kairouan, Monastir et Mahdia) s’est rendu, ce mercredi 30 octobre 2025, sur le site du futur hôpital du Roi Salman à Kairouan. Cette visite avait pour objectif de constater l’état d’avancement des travaux d’un projet qualifié de stratégique à la fois régional et national, en raison de son importance pour l’amélioration des services de santé dans la région.

Intervenant sur les ondes de Sabra FM, la députée Insaf Bakkari, membre du conseil régional pour la circonscription d’El Chebika-El Jem, a indiqué que la délégation s’attendait à constater une progression visible du chantier. Cependant, aucune activité n’a été relevée sur le terrain.

« Nous avons effectué une visite pour nous informer de l’état d’avancement des travaux, mais nous n’avons trouvé aucun chantier en cours », a-t-elle expliqué, précisant que les députés comptent adresser une question écrite au ministre de la Santé pour obtenir des explications sur les causes de ce blocage.

Cette première visite de terrain s’inscrit dans le cadre du suivi parlementaire du projet, qui devait permettre, à terme, de doter Kairouan d’un établissement hospitalier moderne et performant, capable de répondre aux besoins de centaines de milliers d’habitants de la région et des gouvernorats voisins.

Les députés ont également affirmé leur intention de poursuivre les démarches auprès du gouvernement et des autorités concernées afin d’accélérer la reprise des travaux et d’informer régulièrement les citoyens sur l’évolution du dossier.

S.H

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Commentaire

  1. HatemC

    30 octobre 2025 | 18h34

    Cette image est tristement symbolique — une porte sans hôpital, une promesse sans concrétisation.
    Le projet du “Hôpital du Roi Salman” à Kairouan, annoncé comme un cadeau royal et présenté comme un jalon de coopération tuniso-saoudienne, se résume aujourd’hui à un mur d’entrée isolé dans le sable.

    Un symbole du déclin de la gouvernance tunisienne.
    Ce chantier fantôme illustre la perte de capacité de l’État à planifier, exécuter et superviser ses projets stratégiques, même lorsqu’ils sont financés par des partenaires étrangers.

    Une dépendance humiliante.
    Que la Tunisie doive mendier des infrastructures de santé essentielles auprès de l’Arabie saoudite révèle la profondeur de sa dépendance financière et diplomatique.
    Ce qui devait être un signe d’amitié devient le miroir d’une déchéance souveraine.