Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a déploré, dans une déclaration accordée, vendredi 31 octobre 2025, à Diwan FM, la rupture du dialogue entre la centrale syndicale et le gouvernement.
Selon lui, « les portes du dialogue avec le pouvoir exécutif sont fermées depuis un certain temps et à tous les niveaux », une situation qu’il juge « indigne de la Tunisie du XXIe siècle », rappelant que le pays « a longtemps été un modèle en matière de concertation tripartite et d’accords sociaux ».
Noureddine Taboubi a insisté sur la nécessité du dialogue, qu’il considère comme la seule voie capable « d’apporter des résultats concrets à toutes les parties et de créer un climat social apaisé ». Il a ajouté : « Nous n’avons pas besoin de tensions inutiles ».
Sur la possibilité d’un prochain mouvement de grève générale, le dirigeant syndical a précisé que « la décision appartient aux structures internes de l’UGTT, seules habilitées à en déterminer la date et la nature ».
Il a souligné, par ailleurs, que tout mouvement social « n’est jamais une fin en soi ni un caprice », mais qu’il intervient « lorsque les canaux de discussion sont bloqués ». Le droit à la grève, a-t-il rappelé, « est un droit constitutionnel, destiné à défendre les revendications des travailleurs ainsi que leurs droits économiques et sociaux ».
« Les travailleurs nous ont élus pour améliorer leur situation sociale, pas pour rester les bras croisés », a conclu Noureddine Taboubi.
M.B.Z










