La Fédération générale du transport relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a exprimé, ce dimanche 2 novembre 2025, sa profonde inquiétude face à la montée des actes de violence visant les agents et les infrastructures du transport public.
Dans un communiqué, elle a dénoncé des agressions graves et répétées survenues ces derniers jours contre les employés de la Transtu et de la Société nationale de transport interurbain (SNTRI), ainsi que des actes de vandalisme ayant touché les bus, les rames du métro et le TGM Tunis–La Marsa.
La Fédération a condamné fermement ces attaques portant atteinte à la fois à l’État et à ses institutions, appelant les autorités à renforcer la présence sécuritaire dans les transports en commun et les principales stations. Elle demande notamment la réinstallation de postes de police fixes dans les grands terminaux afin de garantir la sécurité des travailleurs et des usagers.
Par ailleurs, la Fédération exhorte le ministère du Transport ainsi que les directions générales de la Transtu et de la SNTRI à activer les mécanismes de protection professionnelle, à soutenir psychologiquement et matériellement les agents sur le terrain et à améliorer les dispositifs de sécurité et d’assurance.
Insistant sur le caractère vital du secteur, la Fédération rappelle que le transport public n’est pas un simple moyen de déplacement, mais un véritable poumon du pays et le reflet de l’image de l’État. La protection des entreprises publiques de transport, souligne-t-elle, constitue une responsabilité nationale partagée et un test du respect collectif envers les institutions et les citoyens.
S.H











3 commentaires
EL OUAFI
Que faire ? Un ministère qui travaille 15 heures par jour,privé de ses week-ends de ses heures de repos ?
En charge de ce ministère avec ses multiples secteurs.. :
– Aviation
– Maritime
– terrestre
A)Chemin de fer
B)Transports en communs
C)Les taxis individuels
Les taxis collectifs.
Un veste ministère qui demande beaucoup d’effort de tout son personnel.
Pour parer au vandalisme récurrent il faut trouver une issue pour résoudre ce fléau.
Le ministère de l’intérieur doit affecter des agents en civil pour accompagner la où les malfrats perturbent la sécurité des citoyens et du matériel roulant.
Ce matériel payé par les contribuables,le sauvegarder et prendre soins de l’utilité public.
Amel Jelassi
Les actes de violence et de vandalisme dans le secteur du transport public ne sont pas une nouveauté. Depuis des années, agents et usagers en subissent les conséquences, sans que cela n’ait suscité de réaction ferme ou durable.
Il est donc étonnant que l’UGTT choisisse aujourd’hui de mettre en avant ces incidents, comme si le phénomène venait d’apparaître. Cette soudaine indignation ne relève pas d’une réelle volonté de protéger les travailleurs, mais bien d’une stratégie visant à attirer l’attention de ses adhérents et à exercer une pression politique contre l’État.
Il faut rappeler que l’UGTT cherche régulièrement à attiser les tensions, et qu’elle demeure le principal bénéficiaire des mouvements de désordre et de violence.
La sécurité des agents et des usagers est une cause légitime et doit être défendue avec constance. Mais, elle ne doit pas être instrumentalisée pour servir des intérêts syndicaux ou politiques. Seule une approche sincère, constructive et coordonnée permettra de protéger réellement le transport public, pilier vital de la vie quotidienne et reflet de l’image de notre pays.
Citoyen_H
CE N’EST QU’UN, DES ACQUIS,
de la carnavalesque campagne des illuminés qui chantèrent tous en chœur, la maudite année 2011, leur non moins célèbre tube planétaire, illustrant leur débilité profonde : « Khobz et Mè et ZABA, Lè ! »
Le meilleur reste à venir.
La patience est une vertu.