Le Comité général des prisons dément toute dégradation de l’état de santé des détenus en grève de la faim

Le Comité général des prisons et de la rééducation a réagi, mercredi 5 novembre 2025, aux informations circulant sur les réseaux sociaux faisant état d’une dégradation de l’état de santé de plusieurs détenus à la suite d’une grève de la faim. Dans un communiqué, l’institution a formellement démenti ces allégations, les qualifiant de totalement infondées.

Selon la même source, l’état de santé des détenus concernés est jugé normal et stable, d’après les examens médicaux et les contrôles quotidiens effectués par le personnel médical, paramédical et les agents pénitentiaires. Les constats réalisés indiquent par ailleurs que certaines personnes présentées comme grévistes continuent à s’alimenter, ce qui remet en question la véracité des informations diffusées.

Le Comité a tenu à rappeler son engagement à assurer à tous les détenus les soins nécessaires et le respect de leurs droits légaux, dans le cadre des procédures en vigueur et sur un pied d’égalité.

Il a enfin appelé à préserver l’institution pénitentiaire de toute forme de polémique ou d’instrumentalisation, tout en annonçant avoir engagé des poursuites judiciaires contre toute personne ayant diffusé de fausses informations à ce sujet.

S.H