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Kaïs Saïed dénonce les spéculations sur les prix des dattes et des produits agricoles

Dans un communiqué publié à 3h36 du matin dans la nuit du 6 au 7 novembre 2025, la présidence de la République a annoncé que le chef de l’État, Kaïs Saïed, a reçu hier, jeudi 6 novembre, au palais de Carthage, Hamadi Habaieb, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche chargé des eaux, Moez Ben Amor, directeur général de l’Office national de l’huile, ainsi que Helmi Kalaï, directeur général par intérim du Groupement interprofessionnel des dattes et du Groupement interprofessionnel des fruits.

Lors de cette rencontre, le président de la République a insisté, dans le cadre du suivi constant de la situation dans les différentes régions du pays, sur la nécessité de lever rapidement tous les obstacles rencontrés par les agriculteurs. Il a dénoncé une baisse délibérée du prix d’achat des dattes imposée par certains intermédiaires, une pratique qui aurait poussé de nombreux producteurs à renoncer à la récolte, notamment à Jemna, Blidet et dans d’autres zones productrices réputées pour la qualité exceptionnelle de leurs dattes.

Le président a ajouté que ces pratiques ne concernent pas uniquement les dattes, mais touchent également l’huile d’olive, les agrumes et plusieurs autres produits agricoles, soulignant que la situation actuelle révèle un processus de tri entre ceux qui œuvrent pour le pays et ceux qui cherchent à en tirer profit.

Kaïs Saïed a déclaré que « la Tunisie vit aujourd’hui une période de dévoilement », où, jour après jour, « les vérités apparaissent et les masques tombent, les uns après les autres, tous aussi usés les uns que les autres », ajoutant qu’ils « ne cachent plus les turpitudes de ceux qui les portent ».

Le chef de l’État a conclu en affirmant que l’État tunisien ne cherche pas à persécuter quiconque, mais qu’il ne laissera pas impunis ceux qui veulent nuire au peuple tunisien, ni ceux qui tentent d’attiser les divisions et les tensions avec des allumettes dont les origines et les intentions sont bien connues.

S.F

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3 commentaires

  1. Judili58

    7 novembre 2025 | 23h26

    Il faut agir. Tout le monde connaît les stratagèmes des agriculteurs, des intermédiaires des détaillants et des D max. Ce qui s’est passé cet été avec les pêches est en train de se reproduire avec les mandarines et les poires. Je m’explique les agriculteurs cueillent avant terme pour pouvoir vendre aux frigos qui stockent la grande partie de la production et écoulent au compte goutte pour maintenir les prix élevés. Tout ce manège se réalise grâce aux D Max et la complicité des grossistes du marché de gros et de certains détaillants de fruits et légumes.

  2. HatemC

    7 novembre 2025 | 19h50

    Kaïs Saïed : un président qui gouverne seul contre tous

    Le communiqué nocturne de Carthage, publié à 3h36 du matin, résume à lui seul la dérive structurelle du pouvoir en Tunisie : un président omniprésent, un appareil d’État paralysé, et une gouvernance fondée sur la dénonciation plutôt que sur la réforme.

    Les problèmes agricoles — prix de l’huile, des dattes, des agrumes — sont réels.
    Mais au lieu de bâtir une stratégie nationale (stockage, exportation, valorisation, transition vers la qualité), le pouvoir se contente de réagir dans l’urgence et de désigner des ennemis invisibles.

    Depuis qu’il a confisqué tous les leviers du pouvoir, Kaïs Saïed se comporte moins comme un président que comme un chef de service national autoproclamé.
    Justice, diplomatie, économie, agriculture, rien ne semble échapper à son contrôle personnel.
    Il convoque les fonctionnaires, sermonne les directeurs, réprimande les ministres — pendant que le pays, lui, s’enfonce dans l’inertie.

    Cette scène surréaliste, où le président discute des prix des dattes avec des techniciens, révèle la faillite totale de la gouvernance.
    Les ministres ne décident plus.
    Les institutions ne fonctionnent plus.
    Tout passe désormais par Carthage, dans une verticalité étouffante qui transforme l’administration en champ de mines.

  3. Mootez Adhoum

    7 novembre 2025 | 17h02

    Une semaine après la campagne des cadres et agents du ministère de l’Intérieur ,les prix ont chuté mais hélas fini la récréation les prix redémarrent et le peuple continue à souffrir
    Confiez le contrôle des circuits à la police définitivement et vous aurez 100% des votes