Le député Imed Aouled Jebril a publié, dans la soirée de mercredi 19 novembre 2025, une vidéo sur sa page Facebook revenant sur les accusations de «régionalisme» portées à son encontre suite à une intervention au Parlement.
« À ceux qui s’emploient à diffuser la discorde, et à ceux qui connaissent la vérité mais choisissent de se taire : sachez que vos manœuvres n’ébranleront pas notre cohésion », a-t-il écrit en légende notant que « certains individus sans scrupules, dépourvus de principes et animés uniquement par la volonté de provoquer des tensions, se sont récemment emparés de ses propos — parfois hors contexte ou déformés — pour créer une crise factice. »

Il a invité les internautes à visionner l’intégralité de son intervention au parlement afin de se forger une opinion éclairée. « Si mes paroles ont pu offenser mes concitoyens de Kasserine, vous êtes les seuls juges compétents, car vous incarnez la justice et l’intégrité », a-t-il ajouté.
Il a réaffirmé son engagement envers l’équité territoriale et l’égalité de tous les citoyens : « Il n’existe pour moi aucune distinction entre les différents gouvernorats ; chaque Tunisien compte à mes yeux de la même manière. »
Accusant certaines pages Facebook de manipulation, il a signalé dans la vidéo qu’il n’oserait jamais insulter une région donnée. Il a précisé, dans ce sens, qu’il n’avait jamais critiquer la nomination d’un directeur à la tête de la Société de transport du Sahel en raison de ses origines.
« Je me suis simplement interrogé si la Tunisie était devenue dépourvue de compétences pour imposer au directeur de la société de transport de Kasserine d’être aussi à la tête de la société de transport du Sahel. Cela est injuste tant pour Kasserine que la région du Sahel », a-t-il assuré rappelant que le concerné n’est même pas originaire de Kasserine et qu’il est nommé « par intérim » sur les deux compagnies.
« J’ai côtoyé des personnes de tous les recoins de la Tunisie. Ceci n’est qu’un faux problème pour faire diversion sur la problématique réelle », a-t-il signalé avant de revenir sur les difficultés auxquelles font face les sociétés régionales de transport urbain.
Il a dénoncé, dans ce contexte, que le ministère du Transport assurait à la Société de transport de Tunis des bus « dont elle n’a pas besoin », selon ses dires, et que ladite compagnie louait, toutefois, d’autres bus aux autres compagnies régionales pour couvrir son déficit.
Brandissant un contrat de location de bus signé entre la Société de transport de Tunis et celle du Sahel pour prouver son propos, l’élu a, également, accusé le ministre du Transport d’avoir éludé ses interrogations au Parlement sans fournir d’explications plausibles.
N.J










