L’Union africaine et l’Union européenne célèbrent ce mois-ci le 25e anniversaire de leur partenariat, à l’occasion du 7e Sommet UA–UE qui se tient les 24 et 25 novembre à Luanda (Angola). La Tunisie y participe par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti.
Dans ce contexte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a livré une série de déclarations à l’agence Tap, dévoilant les orientations majeures de la coopération euro-africaine et annonçant plusieurs projets qui seront officialisés lors de la rencontre.
Ursula Von der Leyen a affirmé qu’une étape décisive s’ouvre entre les marchés européen et africain, portée par l’initiative Global Gateway Afrique–Europe, vaste stratégie d’investissement destinée à renforcer les infrastructures et la transition énergétique sur le continent.
Elle a indiqué que de nouveaux projets seront annoncés à Luanda, précisant que cette dynamique vise une coopération “réelle, durable et mutuellement bénéfique”.
Interrogée sur la Tunisie, la responsable européenne a mis en avant l’importance stratégique du câble électrique sous-marin Tunisie–Italie, un projet phare de la transition énergétique commune.
Selon elle, cette infrastructure permettra :
- d’améliorer la sécurité énergétique des deux pays,
- d’accélérer l’intégration des énergies renouvelables,
- de soutenir les investissements européens dans le solaire et l’éolien en Tunisie,
- et de créer des dizaines de milliers d’emploisliés au développement du secteur.
La présidente de la Commission a souligné que la Tunisie, grâce à son potentiel solaire et éolien, peut réduire sa dépendance au combustible fossile, baisser le coût de l’énergie locale et renforcer son économie à long terme.
Ursula von der Leyen a rappelé l’initiative lancée conjointement avec l’Afrique du Sud pour élargir l’accès aux énergies renouvelables en Afrique, visant à mobiliser davantage d’investisseurs et à fournir de l’électricité aux quelque 600 millions de personnes qui en sont encore privées.
Elle a souligné l’engagement financier récent de l’Union européenne, qui a consacré 15,5 milliards d’euros à cette transition énergétique, un secteur qu’elle décrit comme “créateur de valeur, d’emplois et de stabilité”.
“L’Europe reste le premier partenaire commercial de l’Afrique et son voisin le plus proche”, a-t-elle rappelé, affirmant que la célébration des 25 ans du partenariat UA–UE constitue l’occasion de “porter cette relation unique à un niveau supérieur”.
Les dirigeants africains et européens devront discuter, durant deux jours, des questions de paix, de sécurité, de migration et de gouvernance multilatérale, avant de publier une déclaration conjointe.
S.H












Commentaire
HatemC
“DIZAINES DE MILLIERS D’EMPLOIS” — LE MENSONGE HABITUEL
Ce qui me gène en Tunisie ils ont pris pour argent comptant ce qu’à annoncer cette personne …déjà honnie par les Européens et par Trump … je rebondi, n’est-elle pas la personne qui a fait des pieds et des mains pour interdire un média en Europe ???? RT et Spoutnik
« La Tunisie peut créer des milliers d’emplois grâce aux énergies renouvelables »
Aucun chiffre, aucune étude, aucune projection technique.
Pourquoi ?
Parce que tout le monde le sait :
– L’économie des renouvelables crée peu d’emplois permanents
– Beaucoup sont temporaires et liés à la construction
– Une centrale solaire automatisée nécessite très peu de main-d’œuvre
Le récit “énergie = emploi massif” est surtout :
– Une carotte politique
– Un argument pour faire passer des projets déjà décidés à Bruxelles
– Un moyen de calmer les opinions publiques du Sud ( pour ce Sud qui sait de quoi on parle à Gabes, Gafsa, Kairouan, Sousse, le Kef Jendouba El jem et j’en passe c’est du chinois pour eux les énergies renouvelables … wechin adha … wechi … )
En Tunisie, où le chômage est structurel, c’est presque cynique et surtout prendre les Tunisiens pour des idiots finis …
CE QUI NE SERA JAMAIS DIT DANS L’ARTICLE
– L’électricité produite sera exportée avant d’être utilisée localement.
– La Tunisie restera dépendante technologiquement.
– Les profits seront captés par des consortiums étrangers.
Ursula parle “d’énergies renouvelables” et “d’emplois” à un pays où
– la majorité des Tunisiens ne sait même pas de quoi il s’agit — faute d’information, d’éducation énergétique.