Le président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué, lors de sa rencontre hier, le 24 novembre 2025, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, le fonctionnement général de l’action gouvernementale, soulignant la nécessité de faire face à tous les défis et de rappeler à chaque responsable, quel que soit son niveau, qu’il agit dans le cadre de la Constitution du 25 juillet 2022 et qu’il doit garder à l’esprit, à tout moment, les attentes légitimes du peuple.
Quant à ceux qui considèrent le siège qu’ils occupent comme une fin en soi et ne cherchent que les privilèges, le peuple tunisien n’a pas besoin d’eux, car le pouvoir n’est pas une collection de fauteuils mais un lourd fardeau et une responsabilité. Ce qui importe, ce ne sont pas les législations mais ceux chargés de les appliquer, d’après un communiqué publié à 2h55 du matin.
Le président de la République a insisté sur le fait que l’État ne restera pas les bras croisés face à ceux qui veulent nuire aux citoyens sous quelque forme que ce soit. Quant à ceux qui ont hypothéqué le pays, cherché à le faire exploser, à le diviser et à brader toutes ses ressources, après avoir été des ennemis jurés en apparence et devenus aujourd’hui alliés se répartissant les rôles entre eux, ils tombent sous le coup de l’accusation consacrée par certaines législations, à savoir « la participation à l’appropriation du bien volé ». Et le tribunal de l’Histoire a rendu son verdict définitif : « pas de consolation pour les traîtres et pas de retour en arrière ».
S.F










