Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a publié, mardi 25 novembre 2025, les indicateurs officiels du secteur pour la période allant du 1ᵉʳ janvier au 20 novembre 2025, révélant une nette progression. Selon ces données, le nombre de visiteurs étrangers a atteint 10,03 millions, soit une hausse de 10,3 % par rapport à la même période de 2024.
Les recettes sur les neuf premiers mois de l’année s’élèvent à environ sept milliards de dinars, contre 6,71 milliards sur la même période en 2024, soit une augmentation de 8,3 %.
En 2024, la Tunisie avait enregistré 10.264.345 entrées aux frontières, 27.193.504 nuitées hôtelières et 7,49 milliards de dinars de recettes. L’objectif fixé pour 2025 est d’accueillir plus de onze millions de touristes, confirmant l’ambition du pays de consolider sa position sur le marché international.
Une reprise des arrivées touristiques et des recettes
Cette croissance est portée par plusieurs marchés étrangers clés. La France arrive en tête avec 1,07 million de visiteurs, en hausse de 6,4 % par rapport à 2024. La Grande-Bretagne suit avec 415.000 visiteurs, affichant une progression spectaculaire de 40,1 %. Les arrivées en provenance d’Italie (147.531 visiteurs) et du Canada (34.985 visiteurs) ont également augmenté de 8,6 % et 11 % respectivement.
Parallèlement aux marchés européens traditionnels, la Tunisie enregistre un développement significatif sur de nouveaux marchés. Le nombre de touristes chinois a ainsi atteint 24.268 visiteurs, en hausse de 18,6 %. Les marchés du Golfe font également l’objet de stratégies promotionnelles ciblées pour renforcer leur attractivité.
Le ministère du Tourisme mise sur le haut de gamme et de nouvelles infrastructures
Selon le bureau de communication du ministère, le pays continue d’améliorer sa compétitivité en diversifiant son offre touristique. La destination connaît un engouement particulier pour le tourisme de santé et de bien-être, le tourisme saharien, les activités d’aventure et de randonnée, ainsi que le tourisme naturel et sportif, sans oublier les programmes culturels.
L’évolution des marchés révèle aussi une demande croissante pour le tourisme haut de gamme, portée par des segments à forte capacité de dépense. Dans cette perspective, de nouvelles unités hôtelières cinq étoiles sont prévues à Tabarka et Tozeur dans les prochains mois.
Enfin, le ministère souligne que le taux de satisfaction et l’intention de retour des visiteurs étrangers poursuivent leur progression, signe d’une attractivité renforcée de la destination tunisienne.
I.N.
Commentaire
HatemC
Voici la vraie question :
Ces chiffres sont-ils crédibles ?
Ou sont-ils une illusion statistique soigneusement emballée pour nourrir le storytelling officiel ?
Oui, les « 10 millions » sont techniquement possibles … mais ça ne veut pas dire 10 millions de touristes.
En Tunisie, on compte les entrées aux frontières, pas les touristes.
Un Algérien ou un Libyen qui passe la frontière pour acheter des produits, se soigner ou voir la famille = « touriste ».
Une même personne qui entre 3 fois = 3 touristes dans les statistiques.
Les 10 millions ne reflètent pas la réalité économique du tourisme.
7 milliards de dinars sur l’année … c’est FAIBLE pour un pays prétendant être un champion touristique.
Maroc (2024) c’est 14 millions, 10 MILLIARD $
Tunisie (2025) c’est 10 millions, 7 milliards TND, 2 milliards $, 5 fois moins que le Maroc.
Dubaï (2024) 18 millions, près de 20 % du PIB, 51 milliards $ …. sortez vos mouchoirs tunisiens, oui mais Dubaï c’est la classe !!!!
Le plus grave n’est pas le chiffre :
C’est le mensonge collectif entretenu autour du tourisme tunisien.
On parle de “haut de gamme”, de “bien-être”, de “saharien”, de “premium”…
Mais dans les faits :
– le modèle reste low cost,
– la dépense par visiteur est ridicule,
– les villes touristiques sont sales, chaotiques, mal entretenues,
– la gouvernance est éclatée,
– et aucune stratégie de montée en gamme n’existe vraiment.
ON NE CONSTRUIT PAS UN SECTEUR AVEC DES SLOGANS.
On ne devient pas une destination PRENIUM avec des plages dégradées, des trottoirs cassés, un service non formé et une offre gastronomique pauvre ….
LA TUNISIE VEUT DU TOURISME HAUT DE GAMME … MAIS OFFRE UN PAYSAGE BAS DE GAMME