La proposition des élus sur les augmentations salariales est tombée à l’eau, a annoncé, samedi 29 novembre 2025, le député Ahmed Saidani dans une publication sur sa page Facebook.
Plusieurs députés ont déposé un amendement au projet de loi de finances visant à instaurer un cadre normatif plus strict pour les augmentations salariales. Il consistait à fixer un plancher de 7%, applicable indistinctement au secteur public et au secteur privé.
Malgré l’obtention d’une majorité relative de votes favorables, selon les résultats partiels — 50 voix se sont prononcées pour, 47 contre et 18 se sont abstenues — la proposition n’a pas atteint le seuil requis d’un tiers des membres de l’Assemblée (54 voix) pour être adoptée.
En conséquence, les augmentations décidées pour l’année prochaine devraient se limiter à environ 4 %, en l’absence de négociations sociales.

Ahmed Saidani a assuré que les résultats du vote serait publiés afin que les citoyens soient bien informés de la répercussion de cette décision et de ses implications pour le pouvoir d’achat.
Plus tôt dans la matinée de samedi, le député Yasser Gourari a indiqué que l’article 15 du PLF 2026 souffrait d’une « formulation imprécise » qui ne permet pas d’encadrer efficacement les mécanismes d’ajustement des rémunérations.
Cette imprécision a motivé l’initiative parlementaire visant à fixer les augmentations salariales à un seuil minimal de 7%.
« Nous devons garantir la protection du pouvoir d’achat des citoyens en instituant un seuil minimal d’ajustement salarial permettant de couvrir les taux d’inflation », a-t-il souligné estimant que ce mécanisme doit dépasser les niveaux retenus lors des dernières négociations salariales.
Pour 2026, 2027 et 2028, le gouvernement envisage d’ailleurs que les augmentations soient fixées par décret, et non plus issues de négociations sociales classiques, afin d’assurer une visibilité pluriannuelle sur la masse salariale et de contenir les tensions économiques et budgétaires.
N.J












5 commentaires
Mhammed Ben Hassine
Augmentations salariales : les élus proposent un seuil minimal fixé à 7%
29 novembre, 13h23
Les députés disent non aux 7 % d’augmentation salariale
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Proposent vs disent non
Que doit on comprendre
Mhammed Ben Hassine
Ses députés dune part ils veulent une augmentation substantielle pas moins de 7% pour soutenir le pouvoir d’achat du pauvre citoyen détérioré par l’inflation et oublie MANIFESTEMENT que cette augmentation dans l’absence d’une croissance réelle nourrit encore l’inflation et donc détérioration du pouvoir d’achat
HatemC
CE PARLEMENT doit se ressaisir – immédiatement.
S’il ne se retourne pas contre ce régime qui écrase les libertés, arrête les femmes et les hommes libres, et piétine la dignité nationale, alors il subira le même destin que tous les parlements inféodés avant lui : la disgrâce, le mépris et l’oubli.
Un Parlement qui se tait devant la répression, qui valide les injustices, qui laisse un pouvoir autoritaire ravager l’État de droit, n’est plus un contre-pouvoir.
C’est un complice.
Un rouage.
Un décor misérable.
Si ces députés pensent qu’ils seront épargnés en restant loyaux, qu’ils se trompent :
tous les parlements soumis ont été balayés par l’Histoire,
tous ont été honnis par le peuple,
tous ont fini dans l’indifférence ou la honte.
Ce Parlement n’a plus beaucoup de temps.
Ou il se lève,
ou il se couche définitivement.
L’Histoire jugera.
Et le peuple aussi ….. HC
Judili58
C’est clair cette ARP œuvre contre les intérêts des simples citoyens en parfaite connivence avec le gouvernement.
Citoyen_H
L’ÉQUILIBRE ET LA SÉCURITÉ DE LA NATION
prime sur tout le reste !!