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Nafti à Alger pour le sommet sur le colonialisme

Par Raouf Ben Hédi

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, participe à Alger à la Conférence internationale sur les crimes du colonialisme ainsi qu’à la 12e édition du Forum annuel sur la paix et la sécurité en Afrique, organisés du 30 novembre au 2 décembre 2025.

Sa participation intervient sur instruction du président Kaïs Saïed et à l’invitation de son homologue algérien, Ahmed Attaf, ministre algérien d’État en charge des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

Selon le ministère tunisien des Affaires étrangères, cette présence s’inscrit dans le cadre du thème retenu par l’Union africaine pour l’année 2025, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers la réparation ». Tunis affirme ainsi « réitérer son engagement envers les priorités africaines, notamment la promotion de la coopération continentale et du travail commun en matière de paix et de sécurité », note le communiqué du MAE.

Les autorités tunisiennes estiment que le renforcement des mécanismes africains en la matière constitue un levier essentiel pour faire face aux défis sécuritaires et politiques auxquels le continent reste confronté.

R.B.H

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7 commentaires

  1. Hannibal

    30 novembre 2025 | 22h48

    Quand vous n’avez rien à proposer à votre population, ressortez le chewing-gum de la colonisation et de la réparation. Masquez le plus possible votre irreparabilité. Conseil d’un pays voisin qui vous veut du bien … 😉

  2. HatemC

    30 novembre 2025 | 19h18

    Historiquement Vôtre

    Ce n’est pas la colonisation qui empêche le développement.
    C’est l’obsession de la victimisation, l’occultation du passé ottoman, et l’incapacité à regarder vers l’avenir.
    Le Vietnam a choisi la modernité.
    L’Algérie et la Tunisie choisissent la mémoire sélective.

    LA FRANCE NOUS DOIT TOUT.
    Écoles, routes, hôpitaux, rails, ports, industries ?
    Oui, c’est bien la France qui les a construits.
    Mais chut, faut pas trop le dire.
    On préfère expliquer que c’est ça, notre trauma : trop d’infrastructures d’un coup.
    Ça déstabilise.

    L’EMPIRE OTTOMAN — 300 ans DE DOMINATION SANS UN TROTTOIR.
    Ah, le glorieux Empire ottoman !
    Trois siècles de règne.
    Résultat :
    – pas d’hôpital
    – pas d’école publique
    – pas de route moderne
    – Aucun urbanisme que des gourbis
    – pas d’industrie
    – Pas d’agriculture
    – 95% d’analphabètes
    – mais beaucoup de taxes, de piraterie et de pillage

    On appelle ça :
    “Domination durable sans travaux.”
    Version premium.

    Mais bizarrement…
    Personne ne demande réparation.
    Vous avez déjà vu quelqu’un réclamer des dommages et intérêts pour absence totale d’investissement ?
    Non ?
    Moi non plus …. HC

    • Fares

      30 novembre 2025 | 23h46

      Ah non l’ami, la colonisation Ottmane nous a donné une perle rare le grand kaissounne qui est turque du côté de sa mère. Et ce sont les Ottomans qui ont tranché plus que la moitié de la Tunisie pour l’annexer à l’Algérie. Kaissounne ne fait qu’achever le travail de ses ancêtres en essayant d’annexer ce qui nous reste. Ce suivisme de Tebboune va lui coûter très cher surtout avec la France et ne me parlez pas encore de souveraineté machin les zgafna.

      Tout comme les islamistes, les zqagnas ne reconnaissent pas la colonisation Ottmane et les crimes de Mourad Iii dit Boubala envers les tunisiens.

  3. HatemC

    30 novembre 2025 | 19h05

    Parlons peu parlons vrai !!!

    Et toujours et encore la VICTIMISATION
    L’idée de réparation ou de mémoire ne devrait pas être sélective.

    Si l’on demande à la France d’assumer son passé, l’Empire ottoman devrait aussi être interrogé sur les effets de sa domination : stagnation, sous-développement, cloisonnement culturel aussi bien en Algérie qu’en Tunisie.

    PLUSIEURS SIECLES DE DOMINATION SANS DEVELOPPEMENT

    3 siècles de domination et Aucune infrastructure moderne (pas d’hôpitaux, pas de routes au sens moderne, pas d’écoles publiques),
    Une économie de pillage et de rente, basée sur la taxation des tribus et la course maritime (piraterie),
    Un analphabétisme massif, absence d’universités scientifiques modernes.

    En plus de trois siècles de présence, pas un seul hôpital public moderne n’a été construit en Tunisie ou en Algérie par les Ottomans.

    La France coloniale en Algérie et en Tunisie
    À partir de 1830 en Algérie, 1881 en Tunisie :
    Construction de ports, chemins de fer, écoles, hôpitaux, usines,

    ❝ La France a modernisé en dominant, les Ottomans ont dominé sans moderniser. ❞

    En parallèle Le Vietnam : un pays colonisé qui a choisi l’avenir, pas le ressentiment.
    Colonisé par la France de 1887 à 1954 (comme l’Algérie ou la Tunisie), le Vietnam a connu la guerre, la misère et la division.
    Alors que le Vietnam, pays autrefois colonisé et dévasté par la guerre, est devenu l’un des champions de l’export industriel et de la croissance asiatique, l’Algérie et la Tunisie tournent toujours en rond.

    ELLES PARLENT DE MEMOIRE, DE BLESSURES, DE REPARATIONS.…
    Mais elles n’investissent ni dans la compétence, ni dans l’innovation, ni dans la production.
    L’Algérie et la Tunisie réclament réparation à la France, mais ne demandent rien aux Ottomans qui les ont maintenus dans l’ignorance pendant 3 siècles.

    Ce n’est pas la colonisation qui empêche le développement.
    C’est l’obsession du passé, l’ignorance de l’histoire réelle, et l’incapacité à se projeter …HC

  4. HatemC

    30 novembre 2025 | 18h55

    La Tunisie ne fait plus de diplomatie — elle suit l’Algérie comme un vassal

    La participation de la Tunisie au “sommet sur les crimes du colonialisme” à Alger n’a rien d’africain.
    C’est une mise en scène algérienne, un outil de propagande mémorielle, et Tunis y va… sur ordre, pas par stratégie.

    CE N’EST PAS UN SOMMET, C’EST UNE SEANCE D’ENDOCTRINEMENT ALGERIEN

    L’Afrique parle d’énergie, de commerce, d’industrie, d’intégration.
    Alger parle encore de 1830.

    Et la Tunisie suit, docile, parce que Saïed préfère la nostalgie à l’économie.
    À force de suivre l’Algérie dans sa guerre mémorielle contre la France, la Tunisie perd ses partenaires, son attractivité et son indépendance diplomatique.

    Une participation qui n’a rien d’africaine mais tout d’alignement stratégique imposé
    C’est un sommet où la Tunisie vient applaudir les thèses d’autrui, pas défendre ses intérêts.

    C’est la pire diplomatie depuis Ben Ali — mais sans l’intelligence pragmatique

    Sous Ben Ali :
    – On jouait France + USA + Golfe + Afrique
    Sous Essebsi :
    – On jouait Europe + Afrique + stabilité
    Sous Saïed :
    – On joue : “Ce que veut Alger”

  5. Gg

    30 novembre 2025 | 14h00

    Très drôle.
    On pourrait espérer un sommet sur les coopérations industrielles, sur de grands projets scientifiques, médicaux, environnementaux, mais non, on ressort la vieille rente de la colonisation. Venant de pays indépendants depuis au moins 70 ans, c’est… drôle.

    • Citoyen_H

      30 novembre 2025 | 16h44

      CE N’EST PAS DRÔLE DU TOUT……….

      en sachant qu’il y a une équipe hargneuse, qui nous rabâchent en boucle et en continu, des faits s’étant passés, depuis plus de 4000 ans, en prétextant des massacres à la moindre opportunité et sans aucune distinction, des dizaines de milliers d’hommes, de femmes, de vieillards et d’enfants, tout en rackettant pour l’éternité certains pays « recolonisés », depuis plus de 70 ans !!!
      Vous aurez mieux fait de vous abstenir de nous balancer votre comptine !!!!