L’élu du Conseil national des districts et des régions, Hamdi Ghozlani, est revenu, lundi 1ᵉʳ décembre 2025, sur l’explosion spectaculaire de conduits de gaz survenue le week-end à El Mourouj 2, dans la banlieue sud de la capitale, un incident qui a semé l’effroi au sein du quartier.
Intervenant dans l’émission Sbeh El Ward de Jawhara FM, l’élu a livré, au micro de Hatem Ben Amara, les premiers éléments d’un tableau particulièrement sombre. Selon lui, la déflagration a fait quatre blessés, dont deux se trouvent encore en soins intensifs à l’hôpital des Grands brûlés de Ben Arous, établissement de référence dans la prise en charge des traumatismes les plus graves.
M. Ghozlani a précisé avoir immédiatement sollicité la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg). D’après les premières investigations menées par les équipes techniques de la compagnie nationale, la fuite serait survenue au niveau du réseau interne d’une habitation, point de départ présumé de la catastrophe.
La maison sinistrée, ravagée par la puissance de l’explosion, a été entièrement détruite, réduite à un amas de décombres et de murs disloqués. La violence de la détonation a été ressentie loin à la ronde : plusieurs habitants affirment avoir entendu un grondement sourd suivi de vibrations.
Les enquêtes se poursuivent pour déterminer avec précision les causes de cette fuite et établir les responsabilités. Entre inquiétude et colère, les riverains attendent désormais des réponses, tandis que les autorités appellent à la prudence et au respect strict des normes de sécurité domestique.
N.J
7 commentaires
Citoyen_H
MAIS ENCORE
Quand on étudie l’édification, d’une cité, on estime le nombre de personnes qui vont y habiter, mais aussi toute la viabilisation qui vira avec !
Or, quand on prévoit de loger dix mille personnes et qu’on se retrouve avec quatre vingt mille personnes, c’est tout comme si on slalomait sur des voies truffées de mines !
La seule responsabilité de l’État, réside dans l’impunité vis-à-vis des contrevenants, et de la corruption régnante au sein des contrôleurs des municipalités, censés scruter toutes les anomalies générées par les pingouins qui résident en ces lieux !
En gros, mettre de très fortes amendes à tous ceux qui modifient le moindre détail figurant sur le plan de leur logement, enregistré au cadastre !
Après, on s’étonne pourquoi les égouts sont éternellement bouchés, tout en sachant que le Tunisien est un « kharay » hors pair !!!
Appelons, un chat, un chat.
Citoyen_H
« mais aussi, toute la viabilisation qui IRA avec ! »
Citoyen_H
SUR LE PLAN EAUX USÉES,
il faudrait, pour les futurs nouvelles cités, prévoir des canalisations aussi larges que le tunnel sous la manche.
Au moins, sur ce plan, les riverains pourront bénéficier d’un air plus sain, et quant à l’ONAS, elle pourra se mobiliser pour des interventions bien plus « complexes ».
EL OUAFI
Bonjour,beaucoup de choses dites sont vraies !
Certes vous occulté les promoteurs qui planifient avec de la tricherie surtout les rues n’ont conforme l’épaisseur du butime le dosage du goudron !
Quelques années plus tard tout est défoncés !
Des nids de poule par tout routes rues sont devenues impraticables !
Les municipalités brillent par leurs absences aucun entretien.
Voyez-vous messieur la disparition de l’espace public les trottoirs que sont-ils devenus ?
Usurpés par les commerçants !
L’absence flagrante de l’autorité et l’application de la loi .
Que fait le ministère de l’Intérieur ?
Des ripoux par tout ! Pas loin de la capitale (Soliman) contrôler et virer ces malfrats.
HatemC
« Honnêtement, aimez-vous vos quartiers ? »
Si on pose cette question aux Tunisiens.
Parce que la vérité est brutale :
La majorité des Tunisiens n’aiment pas l’endroit où ils vivent.
Pas par manque de patriotisme.
Mais parce que nos quartiers n’ont rien d’attirant.
Au pied de vos immeubles, qu’y a-t-il ?
Soyons honnêtes :
– des trottoirs défoncés (quand il y en a)
– des sacs poubelle éventrés
– des parkings anarchiques
– des murs sales ou tagués
– des câbles électriques qui pendent
– des odeurs d’égout
– des façades jamais entretenues
– des terrains vagues transformés en décharges
– des commerces bricolés sans esthétique
– aucune verdure, aucun arbre, aucune ombre
– zéro banc, zéro espace public agréable
Et tout le monde le sait.
Le vrai problème : on s’est habitués à la laideur.
On ne s’indigne plus.
On vit avec.
On contourne les flaques, on évite les poubelles.
On est devenus experts en adaptation, jamais en transformation.
Le Tunisien aime son pays,
mais pas l’état dans lequel il le trouve.
Et pourtant… aucune ville ne peut réussir avec des quartiers qu’on n’aime pas.
Comment attirer :
– des investisseurs ?
– des talents ?
– des familles à revenu moyen ?
… si même les habitants n’aiment pas leur propre environnement ?
On parle de tourisme haut de gamme, d’innovation, de startups, d’urbanisme intelligent…
Alors que l’espace public ressemble à un patchwork de bricolage, de négligence et de survie quotidienne.
Ce n’est pas une fatalité. C’est une priorité ignorée.
Avec :
– de la végétalisation,
– du mobilier urbain,
– de la propreté,
– des règles d’esthétique,
– une vraie police municipale,
– des espaces publics dignes de ce nom,
– des façades rénovées,
– des trottoirs sécurisés,
– sorties d’écoles sécurisés
– passage piétons
– feux de circulations
– rond point …..
– des rues piétonnes
… les quartiers tunisiens deviendraient immédiatement plus humains, plus beaux, plus vivables.
Mais il faut une vision, pas juste des nettoyages ponctuels.
Si les Tunisiens n’aiment pas leurs quartiers,
ce n’est pas parce qu’ils sont difficiles.
C’est parce qu’on leur a imposé des environnements indignes d’une vie moderne …. HC
lotfi.chaffai
@ Hatem que de la critique rien que de la critique sur n’importe quel sujet c’est trop facile derrière son écran et surtout vivant en dehors de la mère patrie vous voulez quoi au juste ? Que la Tunisie fonctionne sur le modèle européen ? Malheureusement ça ne fonctionne pas chaque pays a ses particularités. Chez nous les gens ( même dans les quartiers dit bourgeois) sont sales sans aucune éducation, jeter des détritus est un sport national , construire anarchiquement est dû au laisser aller des autorités pour ne pas embêter le Zawali , l’urbanisme est inconnu dans notre Pays
HatemC
Des ruraux en ville… avec les outils du bled
L’exode rural, c’est beau :
on quitte le village, mais on garde les méthodes.
Dans les campagnes, une fuite de gaz ?
On ouvre la fenêtre et Allah yostor.
En ville ?
On fait pareil… sauf qu’ici, il y a dix immeubles collés comme des sardines et un réseau de gaz à moitié bricolé.
Résultat :
Explosion façon barbecue géant, mais sans les merguez.
plus sérieusement
L’explosion d’El Mourouj 2 n’est pas une fatalité.
C’est le résultat d’un modèle urbain basé sur l’abandon, la précarité et l’aveuglement institutionnel.
Le résultat d’un exode rural mal maitrisé, des infrastructures bricolées et additionnées non règlementaires ….
C’est la conséquence logique d’un urbanisme improvisé pendant 40 ans.
En Tunisie, on n’a pas de Plan d’Occupation des Sols (POS).
À la place, on a un truc beaucoup plus créatif :
“BATIS OU TU VEUX, COMME TU VEUX, COMME TU PEUX, ET SI CA TIENT TANT MIEUX.” …..
Honnêtement aimez vous vos quartiers sont-ils attirants, au pieds de vos immeubles qu’y a t-il ? sera mon prochain post … HC