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PLF 2026 : le Parlement se devait d’imposer son rythme face à un exécutif en retrait, selon Yassine Mami 

Par Nadya Jennene

Le député Yassine Mami est revenu, jeudi 4 décembre 2025, sur les péripéties qui ont marqué le débat parlementaire autour du projet de loi de finances 2026. Invité de l’émission Expresso sur Express FM, animée par Wassim Ben Larbi, il a souligné l’attention toute particulière que ces sessions ont suscitée, révélant une intensité inhabituelle dans les échanges entre les élus et les représentants du gouvernement.

Il a, également, laissé transparaître un message clair : les élus ne se contentent plus de constater les carences du gouvernement. Ils entendent désormais peser concrètement sur les décisions budgétaires, en imposant une rigueur et une vision adaptées aux besoins réels du pays et de ses citoyens.

Le parlementaire n’a pas hésité à dénoncer le manque de coopération du gouvernement tout au long de l’année, pointant des réponses souvent vagues et un désintérêt manifeste pour les préoccupations quotidiennes des citoyens. Selon lui, une telle approche a fragilisé le dialogue institutionnel et ralenti l’action législative.

M. Mami a rappelé que le gouvernement aurait dû engager, dès le mois de juillet, des discussions préalables sur les grandes lignes du projet de loi de finances 2026 avec les élus, afin d’établir un consensus. Faute de cette initiative, les parlementaires ont été contraints de prendre les devants et d’exercer pleinement leur rôle de législateur, multipliant propositions et amendements pour pallier le vide laissé par l’exécutif.

Ainsi, loin de se limiter à la simple exposition de problématiques  restées « sans réponses sérieuses de la part du gouvernement », les députés sont passés à l’action. Selon les chiffres avancés par M. Mami, ce sont près de 150 propositions – entre articles additionnels et amendements – qui ont été soumises lors des débats.

Le député a également évoqué l’opposition du gouvernement à certaines de ces propositions, au motif qu’elles seraient en contradiction avec des lois existantes. « Qu’on nous présente ces lois, nous les amenderons en 48 heures », a-t-il lancé, affirmant qu’il n’est plus tolérable que l’exécutif continue à travailler sur des bases légales obsolètes et à présenter des projets de loi de finances réduits à de simples calculs comptables.

N.J

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