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Sous le slogan « Hayla el bled » : l’UGTT réclame la justice sociale et la libération des prisonniers d’opinion

Par Nadya Jennene

Des milliers de syndicalistes et de travailleurs ont répondu à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour une marche organisée jeudi 4 décembre 2025, à Tunis, à l’occasion de la 73e  commémoration de l’assassinat de Farhat Hached, figure emblématique du mouvement syndical tunisien.

La manifestation, qui a rassemblé une foule nombreuse et déterminée, s’est déroulée dans une ambiance à la fois solennelle et militante. 

Les participants scandaient des slogans tels que « Hayla el bled », appelant à la dignité, à la justice sociale et à la préservation des acquis syndicaux. 

Des leaders syndicaux, dont Noureddine Taboubi, secrétaire générale de la Centrale syndicale, et des figures connues, la petite-fille de Farhat Hached, Farah Hached, ont participé à la marche rappelant l’engagement historique de la Tunisie pour les droits des travailleurs.

Cette marche syndicale et ouvrière  visait également à attirer l’attention sur la situation actuelle des droits humains dans le pays. 

Les manifestants ont réclamé la libération des prisonniers d’opinion, dénonçant ce qu’ils considèrent comme des atteintes aux libertés fondamentales et au droit de s’exprimer.

Ils ont exprimé leur solidarité avec ceux qui sont incarcérés pour avoir défendu des idées ou critiqué l’exécutif, estimant que la justice doit rester indépendante et protéger tous les citoyens.

Le cortège, pacifique mais résolu, a traversé les principales artères de la capitale, notamment la place Mohamed Ali. 

À l’occasion, Noureddine Taboubi a prononcé un discours assurant que l’UGTT ne céderait pas et ne baisserait jamais les bras dénonçant la diabolisation de l’organisation et de ses mobilisations.  « Ceux qui veulent poursuivre la fuite en avant, ils n’ont qu’à assumer ses responsabilités », a-t-il souligné.  

Il a, dans ce sens, insisté sur la nécessité de poursuivre le dialogue social, de renforcer les droits des travailleurs et de garantir la protection des libertés publiques, en écho à l’héritage de Farhat Hached et à l’engagement continu de l’UGTT pour une Tunisie plus juste.

N.J

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3 commentaires

  1. Citoyen_H

    5 décembre 2025 | 17h44

    @zaghouan2040

    VOUS POURRIEZ, PAR LA MÊME OCCASION,

    demander au charcutier, de rendre des comptes sur les milliers de grèves ( chômées et payées ), unique pays au monde à le faire, que lui et son prédécesseur avait entrepris depuis le coup d’État de 2011, et qui avaient ponctionné des milliers de milliards, aux caisses de la NATION.
    Pendant que vous y êtes, demandez aussi des comptes à Abbou le charlatan, sur le coût de son cadeau populiste (2 demi-journées chômées et payées / semaine), offert aux fonctionnaires sur un plateau en OR, aux plus grands fainéants de la planète, et qui, tout compte fait, ne lui avait rapporté, que des noix.
    Quant à sa réclamation concernant la libération des prisonniers d’opinions, ce n’est pas dans ses prérogatives.
    Il ferait mieux de se calmer, et d’organiser des élections au sein de l’UGTT, pour élire un nouveau bureau directeur, au lieu de braire à longueur de journée !!!
    Ce serait mille fois plus constructif pour notre société civile.

  2. Citoyen_H

    4 décembre 2025 | 19h05

    À CHAQUE FOIS QUE LE CHARCUTIER, ET

    sa plèbe, n’ont rien à se mettre sous la dent, ils endossent leur keffieh et sortent dans la rue, errant, en meuglant de la même manière que ceux qui blatérèrent en boucle en signant, la maudite année 2011, la fin de la période prospère de la NATION !!!!!
    Depuis, la consommation des mouchoirs en papier EXPLOSA, payant cash à ce jour, le fait de ne pas avoir dit : « Ya Rabi, né7m’douk ou nouch’krouk » au lieu de « khob’z ou mè et ZABA, lè » !!

  3. zaghouan2040

    4 décembre 2025 | 13h33

    Immense pour le courage et la dignité des militants syndicalistes
    Le pays s’enfonce dans une dérive cauchemardesque et il faut que les Tunisiens se mobilisent pacifiquement
    Il n’y a plus rien strictement rien à attendre de ce régime qui détruit systématiquement toutes les capacités productives et les forces vives du pays et qui au lieu de traiter les urgences vitales se livre à une ignoble et méprisable chasse aux intellectuels et militants