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Mahmoud Ben Mabrouk revendique « un coup dur pour l’opposition »

Par Nadya Jennene

Après les nombreuses mobilisations de l’opposition et de la société civile ces derniers mois, les soutiens du président de la République ont investi la Capitale mercredi 17 décembre 2025 à l’occasion du 15e anniversaire de la Révolution. Ils étaient approximativement aux alentours de 3500 personnes.

Le secrétaire général du parti « Massar du 25-Juillet », Mahmoud Ben Mabrouk a décrit cette mobilisation comme un « coup dur pour l’opposition » qualifiant cette dernière d’ « opposition en carton ». 

« Nous sommes présents aujourd’hui dans le cadre d’un mouvement populaire spontané, en réaction aux manifestations hebdomadaires organisées en Tunisie par certaines associations et organisations qui, sous prétexte de défendre les droits de l’Homme et les libertés, s’attaquent au système et à l’État », a-t-il déclaré à Diwan FM. 

Selon ses dires, contrairement à ce qu’avancent l’opposition et la société civile, il n’y a pas de crise de liberté en Tunisie. Il s’agit plutôt d’une crise de gouvernance à son sens. « Ils souhaitaient gouverner aux côtés du président, mais le président ne leur a pas permis car le peuple les avaient rejetés, et sa légitimité de président repose sur le soutien direct du peuple », a-t-il avancé accusant l’opposition de tentatives de déstabilisation du système, via des complots et des manœuvres extérieures. 

« Ils nous ont testés par notre présence dans la capitale, pensant que le système de Kaïs Saïed était fragile. Aujourd’hui, la réponse a été ferme, constituant un coup dur pour l’opposition en carton, manipulée et financée par des sources étrangères », a ajouté Mahmoud Ben Mabrouk. 

La manifestation organisée sur l’avenue Habib Bourguiba a vu la présence d’une foule importante. Devant le Théâtre municipal de Tunis, point central de l’événement, les participants se sont rassemblés pour afficher leur soutien au président de la République, Kaïs Saïed, dans une mobilisation qui mêlait commémoration du 15e anniversaire de la Révolution et démonstration de force politique.

La foule provenait de plusieurs régions du pays. Les couleurs des différents gouvernorats se distinguaient à travers les drapeaux, banderoles et tenues traditionnelles, témoignant d’une mobilisation nationale rendue possible grâce à l’affrètement de nombreux bus depuis l’intérieur du pays. Cette logistique minutieuse laissait peu de place à l’improvisation et traduisait la volonté manifeste des soutiens du président d’investir massivement l’espace public.

N.J

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3 commentaires

  1. Abdallah Jaouabi

    18 décembre 2025 | 5h14

    Encore un qui a perdu l occasion de se taire.. et qui est semble t il aveugle et sourd aux bruits de la rue tunisienne. Ces quelques 3000 deplaces et affrétés en bus au frais du contribuable. Ne peuvent lui faire ignorer 12 millions de tunisiens. Laroue va tourner ben mahmoud de quelle couleur sera ta prochaine veste. Opportuniste

  2. le financier

    17 décembre 2025 | 22h05

    Pauvre ben mabrouk qui montre son inconscience , ld vent tourne toujours et tous les regimes tombent et changent et quand cela arrivera le peuple et plus particulièrement la partie la plus radicale viendra devant sa maison pour prendre leur revanche de ce qu ils ont subit . ( dans le cas ou ils ont gouté au geôle de KS )
    Parfois il faut etre rationnel , il ne faudrait pas trop montrer une fidélité excessive a un president qui est soutenu par moins d un quart de la population en age de voté . Un autre deputé l a tres bien compris en le critiquant de tps en tps

  3. HatemC

    17 décembre 2025 | 18h09

    Les Bouffons du Roi Sont de Sortie

    MBM ose parler d’un « coup dur pour l’opposition » alors que :
    – tous les chefs de file sont en prison ou réduits au silence,
    – la société civile est harcelée ou muselée,
    – les manifestations de l’opposition sont criminalisées ou présentées comme manipulées.

    Dire que l’opposition subit un “coup dur” revient à se féliciter de frapper un adversaire déjà à terre. C’est un niveau de débilité politique et morale qui confine à l’absurde.
    Le discours de “coup dur” n’a aucune correspondance avec la réalité, sauf celle d’un régime qui se glorifie de sa propre domination.

    Quand un régime doit affréter des bus pour simuler la ferveur populaire, la réalité s’impose :

    il n’a ni légitimité, ni projet, ni peuple derrière lui.
    La prétendue démonstration de force n’est que l’exhibition pathétique d’un pouvoir qui s’accroche à ses illusions. …

    Les slogans hystériques, les costumes folkloriques et la sacralisation du chef ne sont pas un soutien : ce sont les symptômes d’un pouvoir en faillite.
    Et comme tant d’autres laudateurs aveugles comme ce stupide personnage, ces fervents d’aujourd’hui seront les repentis de demain, à dire “je ne savais pas”, trop tard pour sauver leur honneur et celui du pays … HC