Abderraouf Ayadi, secrétaire général du CPR a présenté jeudi après-midi 12 janvier 2012, au siège du parti une conférence intitulée «La révolution et les défis de l’avenir».
M. Ayadi a abordé la question des régimes précédents dans les pays arabes, mettant l’accent sur le caractère répressif de ces régimes. Cette répression, d’après lui, a engendré « la lutte » des peuples arabes contre les dictatures et les Etats policiers imposés par l’Occident. Il a évoqué, à ce propos, la question de «normalisation», précisant qu’il s’agit d’une volonté occidentale malsaine.
Le secrétaire général du CPR a, par la suite, survolé un document retraçant l’histoire du pays. Il a démontré sur un ton ironique que le programme de collaboration de Béji Caïd Essebsi avec le G8 est un programme qui fait de notre pays l’éternel emprunteur de l’Occident. Il s’est attardé sur une affirmation qui concerne l’histoire du pays la qualifiant de «3000 ans d’ouverture», affirmant que de tels propos visent ouvertement à écarter la question identitaire et renier notre identité arabo-musulmane.
Avec l’avènement de la révolution tunisienne, l’espoir est né de voir le pays gouverné par un pouvoir émanant de la volonté et du choix du peuple. Il a cependant affirmé que «malheureusement, il existe des forces anti révolutionnaires, rétrogrades qui tentent de nous faire revenir en arrière».
Abderraouf Ayadi a affirmé : «La priorité absolue pour le moment, n’est ni le chômage, ni la crise économique, ni le développement, mais plutôt la sauvegarde de l’essence même de la révolution, à savoir les valeurs morales». Il a ajouté que toute construction matérielle doit se baser sur les principes moraux.










