Le secrétaire général adjoint de l\’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Sami Tahri est revenu, ce mardi 31 décembre 2019, sur la position de la centrale syndicale en ce qui concerne les tractations sur le prochain gouvernement.
M. Tahri a expliqué que l’organisation suit avec intérêt l’avancement du processus mais sans être partie prenante. Dans une interview accordée au micro de Mohamed Bayar dans l’émission La Matinale sur Shems FM, il a affirmé que Habib Jamli fait face à des pressions importantes lors de ce 3ème round des concertations du fait qu’il veut un gouvernement d’indépendants. Chose que certaines parties prenantes refusent dont Ennahdha, ou du moins tout un pan du mouvement.
Si M. Jamli tient bon pour son gouvernement apolitique ceci va écarter certaines figures politiques, a estimé le leader de l’UGTT. Or, «c’est ce qu’il a affirmé au secrétaire général de l’organisation Noureddine Taboubi lors de leur dernière rencontre», a-t-il soutenu. Et d’expliquer que la composition finale va déterminer le nombre de votes.
Sami Tahri a également affirmé qu’il n’y a pas de choix et que s’il n’y a pas de gouvernement d’indépendants, on ira vers un gouvernement du président de la République, car un retour à de nouvelles concertations politiques est devenu impossible suit à l’échec du 2ème round et du retrait d’Attayar et Echâab.
Il a précisé que le rôle de l’UGTT est de faire pression pour que le gouvernement voit le jour dans les plus brefs délais, la situation du pays, notamment économique, ne supportant pas plus de retard.
Réagissant à une question sur la multiplication des nominations, M. Tahri a indiqué que quotidiennement des dizaines de nominations sont publiées dans le Jort et qu’il considère ça comme des récompenses que l’actuel chef du gouvernement distribue à la dernière minute aux amis et soutiens.
S’agissant des relations avec l’Algérie, le secrétaire général adjoint de l\’UGTT a regretté que le chef de l’Etat n’ait pas profité de certaines occasions, notamment la prestation de serment du nouveau président algérien ou aux les funérailles du général Ahmed Gaïd Salah, pour se rendre en Algérie, ce pays frère, pour réaffirmer les liens d’amitié.
I.N










