Le président de l’Ordre national des Avocats de Tunisie, Brahim Bouderbala, a considéré que le décret n°11 portant création du Conseil supérieur provisoire de la magistrature s’inscrivait dans le cadre de l\’assainissement de la justice.
Intervenant lors de l’émission Expresso animée par Wassim Ben Larbi sur les ondes de la radio Express FM, Brahim Bouderbala a estimé que le conseil provisoire aura pour priorité de traiter les dossiers de magistrats soupçonnés de manquements à leurs obligations. « Le conseil provisoire doit laisser place à une institution provisoire après six mois… Il doit se focaliser sur la réorganisation du corps des magistrats », a-t-il déclaré.
Le président de l’ordre a affirmé qu’il soutenait le président de la République dans sa lutte contre la corruption. Il a assuré que les avocats n’étaient pas représentés au sein de l’ancien conseil. Il a considéré que le conseil actuel était provisoire et transitoire. « Les avocats doivent être présents au sein du prochain conseil… Le conseil provisoire se focalisera sur la lutte contre la corruption et la purification du corps des magistrats. Nous ne sommes pas concernés par cela… Nous exprimerons notre avis sur les affaires relatives au fonctionnement des tribunaux et de la justice », a-t-il ajouté.
Brahim Bouderbala a considéré que la nomination, la mutation, la révocation et la suspension de magistrats étaient des questions d’ordre interne à la magistrature.
S.G










