La présentation officielle des plans des conseils de districts s’est tenue, lundi 1er septembre, au siège du ministère de l’Économie et de la Planification.
Dans un communiqué publié à cette occasion, le département a indiqué que le ministre de l’Économie, Samir Abdelhafidh, a présidé la rencontre en présence des présidents des cinq conseils de districts, ainsi que de cadres du ministère et de structures de développement régional impliquées dans l’accompagnement et l’encadrement du processus. Ces plans étaient accompagnés des projets locaux et régionaux correspondants.
Le ministère de l’Économie a affirmé que cette transmission constitue un jalon essentiel dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030. « Elle représente également une application des principes constitutionnels relatifs à la participation citoyenne et à l’égalité des chances entre les gouvernorats ».
Il a ajouté qu’il s’agit de la mise en œuvre de la circulaire de la cheffe du gouvernement concernant la méthodologie et le calendrier de préparation du plan de développement.
Samir Abdelhafidh s’est félicité de la large et active participation constatée, qui, selon lui, « traduit un engagement fort dans le processus de construction et d’édification ».
Il a par ailleurs annoncé le passage à une nouvelle phase, nécessitant un travail technique destiné à harmoniser les propositions régionales avec la vision nationale.
Le ministre a fixé la fin de l’année 2025 comme échéance pour parvenir à un projet de plan cohérent, solidaire et conforme aux attentes des citoyens.
Enfin, il a souligné que le dépôt de ces plans s’inscrit dans un objectif plus large : assurer une croissance économique et un progrès social, tout en respectant l’unité de l’État et ses capacités financières.
Ces conseils de districts, rappelons-le, constituent une nouvelle structure issue de la réforme institutionnelle voulue par le président de la République. Ils sont conçus comme des relais participatifs, chargés d’élaborer des plans locaux et régionaux en tenant compte des priorités exprimées par les citoyens. Leur création s’inscrit dans la vision présidentielle d’un développement qui parte « de la base vers le sommet ».
H.K
