Le parti de Nabil Karoui a assuré, dans son communiqué publié au terme de la réunion périodique de son bureau politique, que le locataire de la Kasbah disposait de toutes les preuves attestant de l’intégrité de ses ministres proposés faisant ainsi référence aux quatre ministres objet de controverse entre Carthage et la Kasbah.
Le chef de l’Etat a, rappelons-le, apposé un véto au remaniement ministériel opéré par Hichem Mechichi, affirmant que quatre des personnalités désignées font face à des suspicions de corruption et de conflits d’intérêt.
Kaïs Saïed a, d’ailleurs, refusé de satisfaire les sollicitations du chef du gouvernement quant à la désignation d’une date pour la cérémonie de prestation de serment sans pour autant dévoiler l’identité des ministres contestés.
Ce litige reste, jusqu’à l’heure, sans issue, en raison de l’absence d’une autorité compétente – une cour constitutionnelle, en l’occurrence – capable de troncher en faveur de l’une des parties au conflit.
Le président de la République campe, toujours, sur sa position au sujet du remaniement. Mercredi, lors d’une réunion avec des représentants de quelques blocs parlementaires, il a, par ailleurs, proposé deux alternatives : écarter les ministres contre lesquels il a émis son veto ou désigner un nouveau gouvernement.
Hichem Mechichi a, lui, envoyé, jeudi, un courrier au président de la République l’invitant à lui spécifier l’identité des ministres objet de la controverse. Il a renouvelé cette demande, vendredi, signalant qu’il reste ouvert au dialogue et que l’alternative d’un gouvernement restreint n’est pas à écarter.
N.J.










